Le French Quarter à son envers et les 400.000 habitants de la "Big Easy" ne se résument pas à cet Orléans tropical et vaudou où trompette encore ici et là le blues sirupeux et entêtant du Sud.
Enserrée par l'eau, la survie de la ville dépend d'un système complexe de digues et de murs anti-crues qui la protègent du Mississipi, du Lac Pontchartrin et plus loin des bayous et de la mer.
Ce réseau technique se combine aux franges de la ville aux différentes zones portuaires (NO est le 5ème port des Etats-Unis), à des complexes industriels en souffrance ou des chantiers navals à l'arrêt.
Les digues encerclent également des quartiers périphériques dont certains ne se sont pas remis de l'épisode Katerina en 2005.
Ce "backyard" de la nouvelle Orleans ressemble par certains points aux aires incertaines d'autres villes américaines mais possède un caractère propre. Celui de la menace des éléments et des bouleversements climatiques à venir.
Aux portes du quartier historique le CBD paraît fantomatique.
La ville a perdu 30% de sa population depuis 2005.
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
dimanche 3 juillet 2011
New Orleans Back Yard
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