New Orleans, Louisiana.
Installée le long d'une boucle du Mississipi, la "Crescent city" présente à ses visiteurs un front yard assez enviable : patrimoine et folklore confondus dans la même allégorie d'un pourrissement joyeux.
Le quartier français mondialement connu est bien là (relativement bien conservé et épargné par les différents cyclones) et fait fonctionner à plein une florissante activité touristique. Dans sa partie Ouest, il se densifie brutalement pour rejoindre le CBD au niveau de Canal Street. Des années 30 à 70, une série de bâtiments hauts ont été greffés sauvagement sur le vieux carré dans la dialectique souple des villes anglo-saxonnes. Certaines juxtapositions pourraient se situer à Londres ou à New-York.
La vie nocturne tant vantée est là aussi en ce long week-end de l'indépendance. Le soir sur Bourbon Street, les bars débordent sur les trottoirs et de languissantes aguicheuses interpellent le passant : "No cover show", "Barely Legal", "For two drinks, get one free".
Tout le monde est noir (ou ceux qui ne le sont pas sont obèses et mangent des glaces). Tout le monde est ivre (et ceux qui ne le sont pas le seront peut-être bientôt).
Le matin la ville fleure les effluves post-alcoliques et le verre cassé crisse sous les pas.
Album ici
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
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