Au départ, l’île était la propriété d’une famille d’origine hollandaise. Jusqu’en 1884, la famille Rycken est demeurée propriétaire de ces 1,6 km² de terre plate cis au milieu de l’East river, à mi-chemin des quartiers du Queens et du Bronx.
Vendu à la ville de new-York pour 180.000 dollars l’île a été aménagée en complexe pénitenciaire.
L’île de Ricker’s est depuis cette date la plus grande prison de l’Etat. 8.500 employés (dont 1.500 civils et 7.000 policiers) pour 14.000 détenus et un enfer sur terre pour certaines des personnes qui l’ont fréquentés (un système de bizutage pour les nouveaux détenus étaient apparemment en vigueur, encouragé par certains gardiens, jusqu’en 2007 et était connu sous le nom prometteur de "The program"). Elle a récemment accueilli une personnalité française pour une affaire de moeurs dont vous avez peut-être entendu parler.
Le seul point d’accès se fait par le Queens (au fin fond du Queens) où un pont de 1,3 km permet de rejoindre l’île. A l’entrée des gardiens patibulaire (mais presque) et un signe de 4m de hauteur menaçant de poursuite les visiteurs imprudents qui auraient viendraient en ces lieux avec un appareil photo. C’est douloureux mais on le dit vite, nous nous sommes dégonflés.
Voici les clichés pris depuis les rives du Queens et de l’île de Randall.
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
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