Selon la légende c’est au meurtre d’une sentinelle américaine par un indien au cours de la seconde guerre de Floride (Second Seminole War) en 1835 que serait du le nom de la ville.
Alors qu’il saignait à mort allongé sur un sentier sableux, le soldat Orlando Reeves ne pouvait imaginer que son prénom serait un jour associé à une métropole de 2 millions d’habitants, 27ème par le nombre de ses résidents mais première(en 2009) par celui de ses visiteurs. Capitale incontestée du tourisme américain, cette « Fun city » est passée sans complexe de la culture du citron à celle des middle class en quelques années seulement.
En 1965, quand Walt Disney annonce vouloir bâtir son Walt Disney World et transformer l’essai de son premier parc californien ouvert 10 ans plus tôt il s'oriente logiquement vers la Floride. Climat tropical et hiver doux, cette région s’affirmait déjà comme une polarité touristique. Après avoir prospecté dans les régions de Miami et de Tampa, il choisit Orlando car la région éloignée de la côte était moins soumis que les autres à des risques d’ouragan.
Le parc lui-même ouvrit en 1971. Une série d’autres parcs thématiques Disney, prévus dès l’origine, le complétèrent bientôt et furent eux-mêmes suivis de prêts par d’autres entités (Universal, Sea World, Wet’n Wild …). Cette initiative à grande échelle constitua une locomotive pour le développement commercial de toute la région. Orlando compte maintenant plus de parc à thème et d’attractions que nulle part ailleurs dans le monde.
Le résultat ? 48 millions de visiteurs en 2004 (28 millions à Paris), le plus grand nombre d’hôtels des Etats-Unis (2ème en terme de chambre après Las Vegas) et une ville qui chaque année entre en compétition avec Chicago et Las Vegas pour savoir qui accueillera le plus grand nombre de congressistes.
En 1940, dans son adaptation de Pinocchio, le même Walt Disney figure un pays du vice et de la corruption des mœurs : « Pleasure island » ou Funland où le pauvre pantin est attiré par un mauvais garçon. Jiminy (criquet) découvre heureusement le secret de ce lieu est parvient à en extraire son ami à temps. Dans le Funland de 1940, les enfants s’amusent jusqu’à être transformés en ânes que le propriétaire du parc vend à des mines de sel ou à des cirques.
Orlando est la troisième ville la plus dangereuse des Etats-Unis et comptait 62 gangs actifs en 2005.
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
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