Randall’s Island se situe définitivement en dehors des sentiers battus et pourrait faire figure, lors de votre prochaine visite à New York, et d’avantage encore lors de votre prochain retour de New-York, de votre morceau de bravoure d’explorateur urbain. Jugez plutôt.
Accessible depuis Harlem au niveau de la 125ème rue, l’île n’est desservie que par une seule ligne de bus. Le chauffeur interpelle tous les passagers et ceux-ci semblent bien se connaître. Plusieurs populations se distinguent rapidement parmi les voyageurs : les passagers avec badges d’accès sécurisés bien en évidence, les passagers munis d’équipements sportifs et les passagers en aillons. Un parcours sur l’île nous informe sur la raison de cette classification : on trouve ici un asile sécurisé entouré de hauts grillages barbelés, un refuge pour sans abris et de multiples terrains de sports (une quinzaine de cours de baseball et autant de tennis).
Une station d’eau et un centre de formation des pompiers complètent le tableau. Des voies rapides, installées sur de hauts viaduc, enjambent l’île plutôt qu’elles ne la traversent pour relier plus rapidement Manhattan au Bronx ou à Queens. Depuis les berges, les vues permettent au choix de contempler les "projects" du Bronx ou de Harleem, les usines thermiques de Queens ou l’île prison de Ricker’s.
Une demi-journée nous l’a donc confirmé, Randall’s Island est un espace arrière de la ville de new-York.
" Quoi, tu ne connais pas Randall’s Island à New-York ? Mais attend il faut ABSOLUMENT que tu y ailles… "
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
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