Downtown Miami, quartier de tours presque comme les autres dans cette grande ville américano-latine. Même grille modulaire, ici les façades sont plus vitrées mais l’ambiance est tout aussi désertique en dehors des heures de bureaux ; mono-fonctionnalisme oblige.
Mais ce Downtown là a une particularité : le Metromover.
Mis en service en 1986 puis étendu en 1994, il est constitué de trois boucles entremêlées qui irriguent le quartier et relient les bâtiments institutionnels. Le système automatique comporte 22 stations perchées au deuxième étage des buildings. Il permet chaque jour (ouvrable) à 30.000 passagers de circuler de façon fluide dans cet ensemble dense. Les changements se font à l’air libre sur les mêmes quais. Le matériel roulant est constitué de petites voitures sur pneu roulant sur un monorail. L’ensemble est relié au métro de Miami et bientôt à l’aéroport.
Le trajet coutait 25 cents jusqu’en 2002 où le système est devenu gratuit. De janvier 2010 à janvier 2011, avec l’augmentation des prix de l’essence, le trafic du Metromover se serait encore accru de 7%.
Même dérisoire à l’échelle des transports dans le grand Miami, ce système efficace fait figure de prototype futuriste et mérite d’être souligné. Les perforations qu’il génère dans les immeubles qu’il traverse sont autant de mise en scène démonstrative d’une modernité qui ici reste un idéal.
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
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