Sur le strip, les hôtels étonnent autant par leur
extravagance que par leur taille. Le MGM compte 6.800 chambres, le Bellagio 4.500,
le Paris Las Vegas 3.000.
L’accueil et le triage de ce public, leur distribution dans
la structure, le stockage de leur voiture appelle des solutions radicales et
massives.
L’arrivée à Las Vegas donne un sens littéral au terme
"d’infrastructure" hôtelière. L’image d’un aéroport gigantesque en
plein désert, où il serait accessoirement possible de dormir et se divertir,
est assez fidèle à l’impression de départ.
La cohérence de ces systèmes de déplacement et de stockage
interroge. Un monorail relie certains hôtels, à l’Est du Strip, mais peu
utilisé ce système ne relie pas l’aéroport tout proche. Chaque hôtel propose
son propre parking parfois complétés par des structures autonomes réservées aux
employés. Des systèmes de "travelators" internes ou des tramways
secondaires complètent l’ensemble. Chaque entité (qui peut ainsi parfois
concerner plusieurs hôtels possédés par le même groupe) semble avoir développé
son propre système dans un chaos généralisé et coloré.
Et si le faste et la fantaisie qui vont ensuite être
développés avaient comme premier objectifs de faire oublier au visiteur cette
expérience traumatique
An urban autopsy of the contemporary American city by two French architects spending several months in the US. Picking places, highways, buildings, parks, neighborhoods, docks or urban structures to build a universal urban grammar : our suburban collection. Une autopsie urbaine de la ville américaine par deux architectes français passant quelques mois aux États-Unis.
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