mercredi 13 juillet 2011

Miami Wet et Miami Dry

La ville de Miami découverte depuis le pont d’un bateau n’a que peu de rapports avec la même ville de Miami pratiquée en automobile. Ces deux entités complémentaires forment l’envers et l’endroit d’une même médaille et l’interaction de ces deux dimensions génère ici beaucoup de modèles et de pratiques urbaines spécifiques.
Temps 1 Miami Dry : L’arrivée terrestre se fait ventre à terre. Après Orlando le paysage défile plat et vert le long de la Florida Turnpike. La péninsule, fondée géologiquement par la « Florida Platform » (un plateau poreux constitué d’une fine couche de karst limoneux sur un morceau d’écorce terrestre) semble parfaitement horizontale : son plus haut point ne dépasse pas les 100 m (Sugarloaf Moutain, 95m). Après des kilomètres de pâturages tropicaux ou plus simplement de jachères, le paysage frémit. Des toitures plates émergent de la végétation tropicale, un échangeur nous amène au-dessus des frondaisons, les tours surgissent, voilà la ville.





Temps 2 Miami Wet: « We are just like Venice here, everything’s about the water » nous prévient notre hotesse d’un jour. La jolie maison est accessible depuis la route et possède un petit débarcadère privé à l’arrière du jardin. La promenade du jour permet de visiter les urbanités en présence : les belles villas voisines, les condominiums exclusifs, les tours avec vue, les canaux et les berges de la Miami Bay. Ici le terroir est marécageux, la belle plage de sable blanc correspond à une bande côtière localisée (Miami Beach) et la plupart des berges artificielles et privatisées. La maison voisine est aussi très belle et occupée depuis quelques temps par une famille qatarie.
Et si Miami wet était la plus sûre référence de l’urbanisme dubaïote.



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